Crahay, Jacques-Guillaume (1789-1855)

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Crahay, Jacques-Guillaume (1789-1855)

Chimiste et professeur né le 3 avril 1789 à Maastricht et décédé le 22 octobre 1855 à Louvain.


Biographie

Jacques-Guillaume Crahay est né à Maastricht le 3 avril 1789. Il commence ses humanités à l’École centrale de la Meuse-inférieure, il arrête ses études avant d’arriver aux classes supérieures. Son père, président du tribunal de première instance de Maastricht, le fait rentrer à 18 ans dans un bureau de notaire où il reste 10 ans.[1] Attiré par les sciences naturelles, Crahay suit les cours de Minckelers à l’École centrale de Maestricht. Il se passionne pour le sujet et étudie les mathématiques, la physique et la chimie. Il confectionne les instruments dont il a besoin pour ses recherches et se procure de cette manière son propre cabinet de physique.[2]

Le 19 février 1817, Minckelers cède la place de professeur de physique de l’Athénée de Maastricht à Crahay.[3] Ce dernier multiplie les activités : observations météorologiques, recherches géologiques sur les bords de la Meuse et du Rhin, publications, etc.

Il est un des fondateurs de la Société des amis des sciences de Maastricht. En 1822, il est nommé correspondant de la Société Linnéenne de Paris.[4] Fin septembre 1830, Crahay est désigné par arrêté royal pour occuper la chaire de physique à l’Université de Gand. Il est empêché de prendre ce poste à cause de la Révolution.

En 1834, Il est désigné par les évêques belges pour enseigner la physique et l’astronomie à l’Université catholique de Malines.[5] Il crée un cabinet de physique.
En 1835, Crahay suit l’université qui est transférée à Louvain. Il y enseigne pendant 20 ans.[6]

Il est nommé correspondant de l'Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles le 17 janvier 1835 et le 8 mai 1838, il devient membre de cette institution.

Travaux

Dès la fin des années 1810 et ce pendant 37 ans, Crahay effectue des observations météorologiques et des recherches sur l’état météorologique de l’atmosphère. Il transforme plusieurs instruments de physique. Il perfectionne, entre autres, l’appareil de Gay-Lussac pour le mélange des vapeurs et des gaz secs. Il invente d’autres instruments : l’appareil destiné à vérifier la théorie de la composition et de la décomposition des forces, l’appareil pour la théorie générale du levier,… Les dernières années de sa vie, il rédige ses cours de physique et d’astronomie.

Publications


Mémoires de l'Académie


Bibliographie


Notes


  1. THENISSEN, Jean –Joseph, "Crahay (Jacques-Guillaume)", in Biographie Nationale, t. 4, Bruxelles : Thiry : Imprimeur-éditeur, 1873, col. 480.
  2. THENISSEN, Jean –Joseph, "Crahay (Jacques-Guillaume)", in Biographie Nationale, t. 4, Bruxelles : Thiry : Imprimeur-éditeur, 1873, col. 480
  3. QUETELET, Lambert-Adolphe-Jacques, "Notice sur la vie et les travaux de Jacques Guillaume Crahay", in Annuaire de l’Académie royale de Belgique, t. 22, Bruxelles, 1856, p. 120
  4. QUETELET, Lambert-Adolphe-Jacques, "Notice sur la vie et les travaux de Jacques Guillaume Crahay", in Annuaire de l’Académie royale de Belgique, t. 22, Bruxelles, 1856, p. 118.
  5. THENISSEN, Jean –Joseph, "Crahay (Jacques-Guillaume)", in Biographie Nationale, t. 4, Bruxelles : Thiry : Imprimeur-éditeur, 1873, col. 481
  6. QUETELET, Lambert-Adolphe-Jacques, "Notice sur la vie et les travaux de Jacques Guillaume Crahay", in Annuaire de l’Académie royale de Belgique, t. 22, Bruxelles, 1856, p. 122